Pour attirer le public et satisfaire de nouvelles aspirations, les bibliothèques se transforment et adaptent leurs missions. Symboles de l’ambition culturelle des métropoles, généralement soulignée par un geste architectural, elles se redéfinissent comme des tiers-lieux polyvalents dans les communes rurales ou périurbaines.

Dans tous les cas, les bibliothèques sont condamnées à séduire, et leur rayonnement sur le territoire est devenu un leitmotiv.

Laurent Cauville et Stéphane Maurice  / aprim

 

La bibliothèque Oscar Niemeyer au Havre © S. Maurice / aprim

Lieux de savoir et de conservation du patrimoine écrit, les bibliothèques populaires ne sont apparues qu’au milieu du XVIIIe siècle, quand la bourgeoisie s’est inquiétée de l’éducation du peuple. Au début du XXe siècle, les bibliothèques s’adressent encore à des cercles d’érudits et la grande mutation n’intervient qu’à partir des années 1970 avec le renouvellement du concept de lecture publique et l’avènement des médiathèques. Fini les odeurs de vieux papier et le silence de cathédrale des fonds anciens. Les bibliothèques sont devenues des espaces conviviaux où cohabitent livres, CD et DVD. Cette représentation appartient-elle déjà au passé ? Sans doute, car l’emprunt de livres n’est plus la première motivation pour entrer dans une bibliothèque. Si la fréquentation des usagers est en hausse, malgré la concurrence des écrans, c’est parce qu’on y trouve bien autre chose, comme c’est le cas à Maromme notamment.

Un effort de modernisation

Cette lente évolution reflète la modification des impératifs culturels mais aussi des attentes des usagers. « Au milieu du XXe siècle, l’exigence de faire accéder le public à la lecture a été globalement satisfaite, estime Pierre Le Quéau, sociologue, auteur d’une enquête sur les effets des bibliothèques publiques sur leur territoire. Le temps libre mais aussi le niveau de formation du public ont augmenté. On s’est donc proposé de diversifier les goûts. Depuis, la réforme territoriale a nettement accéléré le mouvement. Les intercommunalités et les métropoles se sont développées. Beaucoup de médiathèques ont engagé des travaux de réaménagement pour passer directement de quelques rayonnages à des espaces multimédias. En termes de formation et d’animation, cela nécessite de travailler de nouvelles compétences. »

La bibliothèque comme un outil d’attractivité

La médiathèque, premier acteur culturel du territoire, contribue largement à son rayonnement. Mais la signification n’est pas la même selon le contexte géographique. « Les métropoles sont en concurrence car elles sont prises dans le même mouvement de transformation. Le monde ouvrier est en déclin au profit des secteurs tertiaire et aujourd’hui quaternaire. Pour attirer la “creative class” qui dope la croissance des grandes villes, il faut se doter d’une médiathèque glamour – parfois disproportionnée par rapport aux besoins du public – car cela concourt au classement des villes où il faut bon vivre. »

Si les métropoles se projettent dans un monde global, pour les villes moyennes et les territoires exsangues, c’est autre chose. « La médiathèque vient davantage combler les vides. Elle démontre qu’il est tout de même possible de vivre ici. Dans ce cas, la polyvalence n’a pas le même sens. Il s’agit moins d’attirer que d’accueillir. » C’est précisément le cas à Étrépagny, dans l’Eure, où l’un des principaux employeurs de la ville, la sucrerie Saint Louis, vante les mérites de la médiathèque pour attirer les candidats lors de ses recrutements. La présence d’une médiathèque devient également un argument de persuasion quand une collectivité courtise un médecin pour sa maison de santé.

Des bibliothèques caméléons

Tiraillées entre l’offre et la demande, certaines bibliothèques peuvent donner le sentiment d’aller à hue et à dia pour tenter de satisfaire les besoins du public.

Mais parle-t-on du même public quand on ne comptabilise plus les abonnés mais les participants aux animations ? En fait, la question ne fait pas vraiment débat. Si certaines bibliothèques multiculturelles affichent des fréquentations flatteuses en associant étroitement les habitants au projet d’établissement – parfois en allant les prendre par la main grâce au portage à domicile ou aux actions hors les murs –, elles assurent néanmoins leur mission fondamentale qui reste le développement culturel des populations. Même quand le livre ne joue plus le premier rôle !

Repères

  • 16 000 établissements de lecture publique sont recensés en France (bibliothèques ou points d’accès au livre) et 1 000 équipements ont été créés dans la dernière décennie.
  • Le CRÉDOC a mené deux enquêtes sur les bibliothèques en 2005 et 2016. Il en ressort une hausse de fréquentation (+ 23 %), soit plus de 4 millions d’usagers supplémentaires entre les deux périodes. En revanche, le nombre d’inscrits a reculé (− 5 %) et ne représente plus que 16 % des usagers. L’emprunt de livres a fortement baissé, mais les activités se sont redéployées.
  • 87 % des Français ont fréquenté une bibliothèque une fois dans leur vie (+ 5%).

Un effet réseau à la campagne

© Médiathèque Hector Malot

Un espace BD-manga pour les ados, la création d’un catalogue en ligne… Dix ans après son ouverture, la médiathèque Hector-Malot de Bourg-Achard a toujours des projets. « Nous pensons proximité en permanence, le but étant de mieux accueillir et de surprendre les usagers », résume sa directrice, Marine Romo. L’établissement joue surtout son rôle de tête de réseau sur la communauté de communes du Roumois-Seine (40 000 habitants, 40 communes), pour coordonner une offre diversifiée intégrant 11 autres lieux, dont 6 tenus uniquement par des bénévoles. « La municipalité de Bourg-Achard est motrice de cette démarche, et l’aide de la bibliothèque départementale est précieuse. » Depuis dix ans, la mutualisation se développe : harmonisation informatique, carte unique pour tout le territoire, mais aussi programmation culturelle partagée, comme récemment avec des ateliers itinérants de réalité virtuelle dans le cadre du festival XPO. « Dans certaines communes, où la bibliothèque n’a pas de budget d’animation, c’est la possibilité d’une programmation gratuite. » La médiathèque du bourg-centre joue alors un rôle clé. « Nous insistons sur la coopération, nous partageons nos ressources et l’on revoit sans cesse nos pratiques, avec l’obsession d’un accès gratuit à la culture à un maximum de personnes. »

Ce rôle de pivot de l’activité locale peut prendre des aspects étonnants. À Morteaux-Coulibœuf, la médiathèque a ainsi ouvert en 2019 un espace de coworking. Habitants, télétravailleurs, entreprises… 69 utilisateurs en ont bénéficié en 2022. « L’impact sur l’activité de médiathèque est réel, souligne Dorothée Le Monnier, directrice de la Médiathèque du Pays de Falaise(1). L’arrivée d’un nouveau public a stimulé des projets parfois portés par des télétravailleurs ou bénévoles passionnés, comme nos ateliers généalogie, numérique ou anglais. » Ce dernier devrait faire naître un ciné-club anglophone. « De l’économie, de la culture, de l’animation… Nous sommes devenus un lieu de vie ! ».

(1) Le nom du réseau comprenant les médiathèques de Falaise, Pont-d’Ouilly, Potigny, Morteaux-Coulibœuf.

Lecture, formulaires… et découpe numérique

Les bibliothèques, lieux du lien social et de lutte contre les inégalités ? Les exemples se multiplient.

À la médiathèque d’Argentan Intercom arrive ainsi un fablab, continuité d’un « Minilab » né en 2012, « pour diffuser le numérique dans des applications du quotidien », comme la fabrication de badges ou le flocage de T-shirts. « La fracture numérique est au cœur de cette action, souligne sa directrice Catherine Cauchon. Ce fablab(1) va proposer des usages plus complexes, comme la découpe numérique. » Karine et Quentin, animateurs du service, ne seront pas de trop pour orienter les usagers, « du particulier perdu devant un ordinateur à l’artisan voulant réaliser un prototype ». Dans la même logique de diversification, le lieu devrait bientôt accueillir un café-réparation et une grainothèque.

« La fracture numérique, ce sont aussi ces habitants en difficulté dans leurs démarches administratives en ligne. » La médiathèque d’Argentan y répond, à travers son espace public numérique (EPN) : « Nous pouvons aider à faire un CV, imprimer des documents, mettre une pièce jointe dans un mail… » Pour les cas complexes, elle oriente les usagers vers France Services qui propose des rendez-vous dans les médiathèques de Rânes et d’Ecouché-les-Vallées : « Plus de 200 personnes ont été accompagnées en 2022. »

 

« Pour le silence, c’est raté ! »

Dans le Calvados, à Valdallière, « ces nouvelles offres élargissent nos publics », estime Laurine Miragliese, directrice du réseau de médiathèques de cette commune du bocage virois. Ici, après avoir abrité douze ans un espace Pôle Emploi, on a repensé l’offre autour d’un coin presse et cafétéria devenu essentiel au village. Ludothèque, réunions associatives, expos, concerts… « Si l’on veut venir pour le silence, c’est raté ! » sourit la directrice. Avec des horaires élargis (avec l’aide de la DRAC), le soutien de la bibliothèque départementale et d’une dizaine de bénévoles, le lieu accroît sa fréquentation. « Il le faut. Nous sommes des lieux de liens, surtout en secteur rural, où parfois la bibliothèque est la seule présence de service public. »


(1) Financement Argentan Intercom et Région.

Un marqueur du renouvellement urbain

La bibliothèque, élément central du « vivre ensemble » ? À Saint-Étienne-du-Rouvray, on y croit. En 2024, la future médiathèque Elsa-Triolet (2 000 m2) ouvrira au cœur du quartier du Madrillet/Château Blanc. L’équipement est le fruit du croisement de nombreux points de vue. Ceux des bibliothécaires, qui dès 2016 ont visité d’autres lieux en Bretagne et Normandie ; ceux des programmistes et architectes ; ceux aussi des usagers et des riverains : habitants, écoles, associations, abonnés… « Une concertation en ligne a permis à chacun de s’exprimer, ainsi que des groupes de travail », illustre Catherine Dilosquet, directrice du réseau des trois bibliothèques locales. Il en ressort un bâtiment ouvert sur l’extérieur, articulé autour d’une salle polyvalente, alternant espaces publics ouverts et espaces plus feutrés, aux horaires élargis… Sa construction démarre cette année. 

À Saint-Étienne-du-Rouvray, la future médiathèque Elsa-Triolet est attendue fin 2024 © CBA Architectes

Avec et pour les habitants

Créée en 2015 au nord de la métropole rouennaise, la médiathèque de Maromme a su conquérir un public qui ne lui était pas acquis d’avance.

Est-ce la vue sur le square, la luminosité d’un bâtiment convivial ou la politique culturelle très grand public assumée sans complexe ? Marie Perrier, directrice du Séquoia, ne saurait dire avec certitude ce qui fait son succès. « Nous touchons un public très large. Ce ne sont pas les usagers habituels d’une bibliothèque, beaucoup ne sont d’ailleurs pas lecteurs. Dès l’ouverture, nous avons proposé des jeux vidéo et de société, des ateliers manuels, un atelier de type fablab. Les familles viennent à la médiathèque comme elles vont au square l’été. C’est un espace de sociabilité, et non un monument à livres, où l’on peut manger, prendre un café. Les gens se sentent chez eux. La bibliothèque se définit comme un troisième lieu. »

Pour entretenir cette proximité, la participation du public est régulièrement sollicitée lorsqu’il faut ranger et passer l’aspirateur après avoir utilisé un espace, installer les manettes de jeux, organiser des tournois. Les adolescents sont parmi les plus fidèles et impulsent des idées d’animations. Le dispositif de bourses « Coup de pouce », notamment porté par la Ville, favorise cet investissement qui leur permet de financer un projet personnel en contrepartie d’une période de travail à la médiathèque. « Le cœur du projet, ce ne sont pas les livres, assure Marie Perrier, mais le public. Le livre, c’est un médium qui sert à faire du lien entre les gens. De ce fait, le Séquoia fonctionne au croisement d’une médiathèque et d’un centre social, mais c’est notre positionnement. »

Réalité virtuelle à l’EHPAD

Explorer les fonds marins, découvrir les paysages de savane… Tout est possible avec la réalité virtuelle, même depuis sa maison de retraite.

« Ce qui nous intéresse, c’est de proposer une technologie que les personnes âgées n’ont jamais testée, expose Emmanuelle Bitaux, directrice des médiathèques d’Alençon. Nous allons vers les résidents avec un casque de réalité virtuelle pour leur offrir cette expérience. C’est une occasion de discuter, de s’émerveiller de ce qu’on ne connaît pas. »

Emmanuelle Bitaux souhaiterait multiplier ces expériences hors les murs. Mais à moyens constants, il est difficile de proposer toujours plus d’activités. Pour diversifier les propositions, il faut aussi intégrer de nouvelles compétences. « Le profil du bibliothécaire se transforme pour suivre les évolutions sociétales, mais il en a toujours été ainsi. C’est vrai pour la pratique des loisirs créatifs mais aussi pour le numérique. Tous les bibliothécaires n’ont pas l’appétence pour les nouvelles technologies, mais nous disposons du soutien de bénévoles capables d’animer des ateliers tablettes et lecture augmentée. »

Comme à Maromme, l’activité de la médiathèque se situe à la croisée de la culture et de l’animation. « La question, c’est de savoir jusqu’où se prolonge notre rôle de bibliothécaire, reconnaît Emmanuelle Bitaux. Pour ne pas empiéter sur l’activité d’un centre social, nous pensons toutes nos animations en résonance avec nos collections. »

Chouettes toilettes

« Comme dans un grand restaurant. » C’est l’une des réactions entendues chez les utilisateurs des toilettes de la bibliothèque de Saint-Sever, en 2021, après travaux de déco dans les sanitaires. Designs thématiques (« Gatsby », « azulejos », « jungle »), grand miroir, abattants à frein, propreté… « La qualité de cet accueil est essentielle », milite Sophie Cornière, directrice du lieu à l’initiative du projet. « La France est en retard sur le sujet et en tant que lieu public, nous devons agir. » Son projet a donné à l’ABF l’idée du concours « Chouettes Toilettes », renouvelé en 2022. L’initiative devrait accélérer la prise de conscience.

Infos sur abf.asso.fr, tapez « Chouettes Toilettes » dans le moteur de recherche

En savoir plus sur cette action

Une ludo-médiathèque hyperactive

Racheté par la collectivité pour éviter qu’il ne tombe aux mains d’un investisseur privé, l’ancien couvent des Dominicaines d’Étrépagny s’est trouvé une nouvelle vocation en 2018. Devenu une maison de services et de proximité, il rassemble en un lieu unique les bureaux de la communauté de communes du Vexin normand, une maison de santé, un lieu d’accueil enfants-parents, l’Adotek, un espace France Services. Et, tout autour du cloître, une ludo-médiathèque de 360 m2 proposant 14 000 documents.

Directrice de la Lecture publique, Géraldine Lefèvre se souvient : « Nous avons été têtus avec le programmiste et l’architecte pour concrétiser ce projet mixte, véritable tiers-lieu où les jeux et les livres ne sont plus séparés. L’ambition était de concevoir un espace chaleureux, comme à la maison, ouvert 33 heures par semaine et doté d’un budget d’acquisition significatif. » Pour ne pas multiplier les rayonnages, l’emprunt des documents et des jeux est largement encouragé. Labellisée Espace public numérique, la ludo-médiathèque développe des initiations pour les débutants et des animations pour se perfectionner. Soutenu les deux premières années par la Fondation Orange (subvention de 30 000 €), le brico-labo numérique dispose d’une imprimante 3D, d’un studio photo-vidéo, de robots Lego Mindstorm pour découvrir les bases de la programmation…

Un projet primé

Le concept « lire parmi les jeux, jouer parmi les livres » nécessite de nouvelles compétences. Aux deux bibliothécaires initialement en poste se sont ajoutés une animatrice numérique et un ludothécaire. « Mon métier, ce n’est pas le livre, précise Géraldine Lefèvre, c’est l’accueil du public. La culture, ce n’est pas le support, c’est la transmission. Lorsque notre bibliothécaire jeunesse anime un arbre de Noël, ou que les organisateurs du comice agricole sollicitent notre présence, nous sommes à la limite de la prestation de service. Mais cela permet d’aller au-devant du public et c’est le signe que nous avons trouvé notre place sur le territoire. » Autre forme de consécration, la ludo-médiathèque a reçu le grand prix Livre-Hebdo des bibliothèques en 2019 pour l’originalité de son action. « Ce prix a soudé l’équipe et donné une grande confiance en notre projet. »

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Libre cour(t) : Emmanuelle Halgand

Une page blanche, une inspiration... Dans chaque numéro de Perluète, un auteur invité prolonge le thème du dossier du mois.

« Avec ce texte, j’ai voulu parler de la manière dont les livres partagent la vie de ceux qui les empruntent en bibliothèque. Le vieux livre évoque ses aventures foisonnantes, ses voyages auprès des lecteurs... Une épopée, merveilleuse et riche, qui cependant n’échappe pas au poids des années et du temps qui passe. Le vieux livre fait ses adieux. Il a déjà passé la main, d’autres ouvrages prennent la relève, déjà embarqués dans le quotidien des lecteurs. C’est, en quelque sorte, un clin d’œil au cycle de la vie. »

Bon sang, mais sortez-moi d’ici !

Je suis mort, déjà, d’ennui.

Je n’en veux à personne, c’est comme ça. C’est la vie, comme on dit.

Comme elle fut belle, la mienne, comme elle fut riche !

Je me revois, jeune premier au costume flambant neuf, promu au sommet des rayonnages. Je crânais alors du haut de ma couverture impeccable, exhalant à chaque page le parfum suave de la nouveauté.

Fringant, je m’aventurais dans le monde sous des doigts inconnus, tantôt experts, tantôt maladroits. J’étais de toutes les ivresses. Sitôt rentré au port, à peine le temps de la toilette et j’embarquais dans un autre navire pour un nouveau périple.

J’avais alors les mots en poupe !

Où êtes-vous, capitaines des folles traversées de ma jeunesse, vous qui m’avez trimballé sur les mers du monde, dans les chemins de campagne aux détours de villes bruyantes ? Vous, pour qui je comptais. Vous, qui m’avez aimé. Êtes-vous, comme moi, à ce point chahutés par les années ?

Il est tard, maintenant. Gercés par la froideur de l’oubli, les mots tout au fond de moi se serrent pour se réchauffer. Quand donc finira la nuit ?

Il est long, le dernier voyage. Solitaire aussi.

Au petit matin, alors que la foule des nouveaux se pressera au bord des rayonnages, je veux qu’on me prenne car j’ai trop été emprunté. Je suis prêt, je ne me déroberai pas.

Comme elle fut belle, ma vie. Comme elle fut riche !

Pilonnez !

Bio express

Née en 1977, Emmanuelle Halgand vit et travaille à Rouen. Après avoir étudié l’histoire de l’art, le graphisme et la sociologie des publics de la culture, elle se consacre depuis une dizaine d’années à la médiation et la réception de l’album de jeunesse tout en participant au développement de la formation des professionnels de la culture et de l’éducation dans ce domaine. En 2015, elle signe son premier album : Le Voyage des éléphants, éditions Magellan et Cie. Album suivi de plusieurs autres ouvrages pour la jeunesse, dont les derniers : Un, deux, trois petits chats, éditions Magellan et Cie, 2022, 30 aventuriers du ciel, éditions Paulsen, 2022, Toujours souvent parfois, éditions møtus, 2022.

[Dossier] Le nouvel âge des bibliothèques