« Nous étions les derniers à en vivre. Les derniers paysans. » René Bénard est le « dernier paysan » du village de Valmont près de Fécamp. Aujourd’hui âgé de 85 ans, il raconte à Christophe Wargny son histoire et l’évolution du métier d’agriculteur.
[Coup de cœur de libraire] Méfie-toi d’une femme qui lit
Cette anthologie d’illustrations rend hommage aux femmes, réelles ou imaginaires, ces héroïnes d’aventures comme Agnès de Kermellec (L’Épervier) ou celles qui les ont écrites comme Virginia Woolf, des femmes qui lisent, qui inspirent des écrivains ou qui méritent tout simplement d’être reconnues.
[Chronique] Et par endroits ça fait des nœuds de Camille Reynaud
Avec cette autofiction, Camille Reynaud signe le récit d’une expérience médicale traumatisante, de la peur de la dilution de soi et des pouvoirs de l’écriture pour résister et se reconstruire.
[Chronique] Toni tout court de Shane Haddad
Entre enfance et âge adulte, première et troisième personne du singulier, existence et disparition, marche et errance, tumulte et silence, le lecteur suit Toni, le temps d’une journée, décisive : celle de ses 20 ans et d’un match de foot.
[Chronique] La Laveuse de mort de Sara Omar
Une œuvre riche, frappante, émouvante et nécessaire, dont on ignore si elle est autobiographique ou si elle narre des faits vécus par ses connaissances, Sara Omar gardant le secret. Le second opus, déjà publié au Danemark, montre quant à lui le caractère battant de Frmesk.
[Chronique] lettre de natalia gontcharova à alexandre pouchkine
Alexandre Pouchkine, blessé lors de son duel avec Georges-Charles d’Anthès, agonise dans sa chambre. Derrière le bureau du grand poète russe, sa femme lui écrit.
[Chronique] Piero Heliczer, l’arme du rêve de Patrick Bard
Un village du Perche, un petit cimetière, une tombe anonyme… Ici repose, oublié du monde, Piero Heliczer.
[Chronique] Des âmes vagabondes, anthologie de poètes symbolistes bulgares
Il faut rendre hommage à Krassimir Kavaldjiev d’avoir traduit ces poèmes en en respectant la versification autant qu’il se pouvait, fût-ce au prix d’acrobaties grammaticales, peu nombreuses, il est vrai. Ce dernier point n’aurait d’ailleurs pas déplu aux symbolistes qui appréciaient la bizarrerie.
[Chronique] Découvrir Tokyo en manga de Nicolas Finet et Jean-David Morvan
Ce docu-manga mélange textes documentaires, photos et mangas, avec un sens de lecture inversé (propre aux mangas). Une bibliographie de mangas traduits en français est disponible en fin d’ouvrage pour ceux qui veulent aller plus loin. Une invitation à l’évasion plus que bienvenue.
[Coup de cœur de libraire] Belle greene
New York, dans les années 1900. L’esclavage a été aboli, mais la ségrégation se met en place. Une seule goutte de sang noir dans un arbre généalogique bannit un individu du monde des Blancs.