Les funambules
© Marion Cazy

Swan et Mia habitent dans des tours voisines. Leur passetemps favori ? Regarder à travers la fenêtre de leurs appartements respectifs, lui, pour regarder les passants aussi petits que des fourmis, elle, pour admirer les variations du ciel. 

Un jour, leurs regards se croisent. Naissent alors, pour le plus grand plaisir de ces deux enfants, des sourires, des signes de la main. 

Un matin, tout bascule. Un immense mur gris se dresse entre les deux tours. Une frontière qui barre la vue, isole, fait disparaitre les sourires voisins. Bouleversé, Swan fabrique des avions et des oiseaux en papier et rêve qu’un jour le mur ne sera plus une frontière infranchissable et que lui et Mia pourront se tenir par la main, chanter, danser et se raconter des secrets.

Avec une illustration et un texte sensible, les éditions Møtus proposent un ouvrage sur la rêverie, sur l’innocence et sur l’incompréhension des conflits. Les espoirs et l’amitié de Swan et Mia gagneront, un jour, contre l’absurdité de la guerre.

 

Mots choisis

« L’oiseau de papier vola jusque chez Mia. La fillette lut lentement le message, puis le posa précieusement sur son cœur. Elle sentit l’oiseau palpiter. »

 

[Chronique] Les Funambules de Corinne Boutry