Jonas, écrivain, s’est réfugié dans une maison prêtée par un ami, dans un petit village côtier islandais. Il essaie de poursuivre son roman, assis face à la mer, avec sa vieille machine à écrire qui n’a quasiment plus d’encre. Les saisons défilent, les touristes vont et viennent. Et Jonas reste seul avec ses personnages et ses fantômes.
Il y a, dans ce roman d’Elíasson, deuxième d’un triptyque sur la solitude, une petite musique douce, une mélodie qui vous revient sans cesse et vous happe. La fusion avec l’écriture poétique, le mystère entourant Jonas, la nature très présente et l’actualité violente du monde est subtilement dosée. Le texte est beau, simplement, appuyé par une très belle mise en page et une typographie originale.
À écouter avant et pendant sa lecture : Je sais pas danser de Claire Pommet !
La Fenêtre au sud de Gyrðir Elíasson, La Peuplade
Cecile Lavoisier Mouillac
La Salicorne et le Rhinocéros
7, rue de la Ferme-du-Temple
50253 Huisnes-sur-Mer (près du Mont-Saint-Michel)
J’ai aimé aussi…
• Le Garçon qui voulait devenir un être humain, de Jørn Riel (Gaïa). La rencontre et l’amitié entre un jeune Viking et des enfants inuits vers l’an mil. Une très belle aventure au Groenland.
• La Nuit volée, de Torborg Nedreaas (Cambourakis). Très poignant sur la condition féminine et le rapport à la maternité.
• Tête de mule, de Øyvind Torseter (La Joie de Lire). Album jeunesse. Un conte de chevaliers et princesses avec des illustrations hilarantes !