Dans l’est de la France, de nos jours, un père vit seul avec ses deux fils. Leur maman n’est plus. Il les élève et s’en occupe avec tout son amour, toute son attention malgré la douleur, malgré le quotidien. On devine la maison, on est dans la cuisine avec eux ou au stade quand l’aîné joue au foot le dimanche. Le voisin Jackie, on le connaît déjà, son jardin et sa terrasse pour l’apéro.
Il y a beaucoup d’amour entre ce père et ses deux fils qui grandissent et qui changent. Surtout l’aîné qui dérive vers l’extrême droite alors que le père, lui, milite à gauche depuis toujours. Comment cela a-t-il pu arriver ? Comment continuer à aimer ce fils avec lequel on n’est pas d’accord, comment peut-on vivre encore après ce qu’il a fait ?
Ce premier roman est percutant, déchirant, bouleversant. Mais surtout il est d’une finesse et d’une subtilité qui en font sa grande force.
Ce livre d’à peine 200 pages vous suivra et vous questionnera longtemps. Vous n’oublierez pas ces trois hommes et l’amour qui les anime.
Ce qu’il faut de nuit de Laurent Petitmangin, La Manufacture de livres
Emilie Sécher
Des vagues et des mots
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J’ai aimé aussi…
- Dévorer le ciel, Paolo Giordano (Points). Il y est question de fraternité, d’amour, mais aussi d’écologie, de politique et de religion… Passionnant !
- La Porte, Magda Szabo (Le Livre de Poche). Quels secrets cache la domestique de la narratrice ? Un chef-d’œuvre de la littérature hongroise.
- Le Village perdu, Camilla Sten (Le Seuil). Un village abandonné, une équipe de tournage et… Vous allez avoir peur !