« Vous êtes au seuil d’une grande œuvre. Un homme vous attend, un morceau de parole cassée dans la main. Il va vous dire à voix haute ce qui chuchote en vous chaque fois que vous posez le pied par terre, chaque matin : rien ne va de soi. » (Extrait de la préface de Cédric Le Penven.)

Le poète ouvrier Thierry Metz (1956-1997) gagne d’abord sa vie en travaillant sur les chantiers, expérience dont il tirera un premier recueil magnifique en 1990 : Journal d’un manœuvre (Gallimard).

L’Homme qui penche est un récit composé de quatre-vingt-dix poèmes en prose écrits lors des deux séjours volontaires de Thierry Metz à l’hôpital psychiatrique de Cadillac en Gironde en 1997. Le poète s’observe et observe les autres, leurs corps absents et désaccordés. Un très grand livre, sincère, humble et d’une intensité rare à (re)découvrir aux éditions Unes.

L’Homme qui penche - Thierry Metz – Éditions Unes

J’ai aimé aussi…

Emily Dickinson, la fratrie Brontë, Walt Whitman, William Blake ou encore John Keats réunis dans une somptueuse collection riche d’illustrations, photographies et dessins. Un trésor poétique !

Jean-Philippe Pérou

L’Usage du Papier

76, rue des Bains - 14360 Trouville-sur-Mer

[Coup de cœur de libraire] L’Homme qui penche de Thierry Metz